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Recette du premier tournoi de Clermont-Ferrand
(12 et 13/12/92)
La marmite : choisir un beau château avec de grandes
salles aérées (certaines pour le tournoi, une
autre pour les blitz, commentaires, initiations, simultanées
et autres activités annexes), des chambres avec douches,
une buvette dont il fut impossible de détacher Anne,
Pascal, Louis et consort.
Les ingrédients : trente-deux joueurs de quatorze
clubs des quatre coins de la France (Nice, Montbeliard, Caen,
Bordeaux, Perpignan...), un jambon d'Auvergne, soixante litres
de bières à la pression. neuf barbus, un tube
d'Aspirine, des prix du fair-play, un bouquet de fleurs à
chaque participante, une nuit blanche multi-jeux pour Paul
et Jean-Marc, un fantôme chassant les toilettes (voir
rubrique Aspirine), des fous rires collectifs, de timides
découvreurs de tournoi (Fred, Frank, Olivier).
La cuisson : laisser macérer deux jours en assaisonnant
cinq fois aux heures prévues de pierres noires et blanches,
de phrases historiques non articulées par Noël
(voir chapitre fantôme) arroser copieusement de John
Courage.
Le secret des chefs : en fin de week-end, arroser tous les
porticipants de cadeaux : les derniers avec du breuvage local
nommé Saint Pourçain et dont la devise est "OEil
pour oeil, dent pour dent, Saint Pourçain" et
les meilleurs de gloire et de jeux.
C'étaient chez les grands Eric Chevrier (4/5), 3e Kyu
de Paris devant Pascal Weill (4/5), 6e Kyu de Montbéliard
(mais il a tout appris à Clermont...).
Et chez les moyens Régino Gorospe (4/5), 7e Kyu de
Nevers, devant Christophe Poix (retenez bien ce nom), 8e Kyu
de Clermont-Ferrand.
(lu dans la Revue Française de Cuisine Nouvelle)
Le COTGOC
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