Clermont-Ferrand, les 11 et 12 décembre 1999

Tous les ans, à la même époque, aux alentours de la mi-décembre, des individus étranges migrent en direction de Clermont-Ferrand. Et pourquoi, me direz vous ? Et bien, je vous le donne émile : pour conquérir un prix buvette, dans un sombre château auvergnat, à grand renfort de demis pression, lesquels demis sont servis par de pseudo barmen qui poussent à la consommation, et qui ont le culot de réclamer les additions le lendemain! Ceci est intolérable, et je m'élève contre de telles pratiques Heureusement, cette année aussi, les responsables de cette migration, pour moraliser la chose, avaient décidé d'organiser un truc pour masquer la beuverie, et donc, on a eu droit a un tournoi de Go à l'étage supérieur.

Etant resté tout le week-end au premier niveau du bâtiment, je ne puis vous conter le tournoi dans les détails, mais en ce qui concerne le bar, j'ai les noms des meneurs.

Entre autres nuisances générées par cette réunion, le silence de la bâtisse a été troublé par les cris discordants des meuh et des béh. Avis : l'année prochaine on tire à vue sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à des beuh ou des mèh!

Le rédac' chef me signale qu'il faut donner les résultats de la manifestation du 1er étage, donc les voici :

En 1ère catégorie, la vieille garde se rebiffe, avec 4 victoires : F. Mizessyn, H. Dicky, D. F*** (alias Denis Feldmann).

En 2e catégorie, Rennes s'impose : 5 victoires pour C. Dejouanet, 4 victoires pour E. Salmon et A. Boé.

En 3e catégorie, 5 victoires pour Fabienne Bablée, 4 victoires pour E. Maitreheu et M. Sauvadet.

Pour l'ensemble de son oeuvre, une mention spéciale à P Fayolle (21 victoires depuis la naissance du tournoi).

Le trésorier du club me signale (en bon auvergnat qu'il est) que le GRAUG n'ayant pas les moyens d'offrir 1 franc par minute de retard, comme tous les ans, le tournoi a débuté à l'heure, et la seconde remise des prix fut close à16h30.

Les résultats du concours du rez-de-chaussée ne seront pas publiés, par respect pour les familles des victimes.

Signé un barman anonyme